Le 16 février, alors que les menaces d’inondation se précisaient, l’Environment Agency a déployé de manière proactive ses barrières anti-inondation Heavy Duty C122 et Heavy Duty C184 le long de Wharfage, dans les gorges d’Ironbridge – comme elle le fait régulièrement depuis 2004.
L’Environment Agency a exprimé de vives inquiétudes face à l’excès de ruissellement en provenance des hauteurs de la Severn, dans les montagnes galloises. Habituée à ce type de scénario, l’agence a anticipé que les inondations dans la vallée de la Severn pourraient se prolonger encore au moins trois jours. La situation dans plusieurs zones des West Midlands a été qualifiée d’« inédite ».
S’exprimant dans The Express le 19 février, Marc Lidderth, responsable à l’Environment Agency, a indiqué que le niveau de l’eau avait baissé d’environ 1 cm. Il a toutefois insisté sur la gravité persistante de la situation : « L’alerte rouge aux inondations émise à Ironbridge reste active, ce qui signifie un risque important pour la vie humaine. Nous appelons le public à rester vigilant et à suivre les consignes des services d’urgence. »
Les systèmes Heavy Duty C122 et C184 de Geodesign Barrier s’assemblent parfaitement, démontrant leur compatibilité – un véritable témoignage de la technologie avancée en matière de défense contre les inondations. À l’arrière-plan, les cages métalliques de stockage contiennent ce système de barrière anti-inondation temporaire robuste, garantissant une logistique efficace et un déploiement rapide en situation d’urgence.
Le 26 février, le niveau de la rivière a atteint une hauteur inquiétante de 6,79 m à la station de mesure de Buildwas, à Ironbridge. Avec l’arrivée annoncée de la tempête Jorge, les autorités ont décidé de renforcer les barrières existantes en prévision de difficultés potentielles.
Les 28 et 29 février, des représentants de Geodesign Barriers Ltd se sont associés à leur collaborateur Rob Thallon de Robert Nicholas Ltd pour effectuer une inspection approfondie, en présence également de représentants de l’Environment Agency. Le 28 février à 10 h, un certain soulagement s’est fait sentir avec une baisse du niveau de la rivière à 5,11 m, soit un recul significatif par rapport au pic récent.
L’inspection menée par Geodesign Barriers Ltd a mis en évidence quelques points de vigilance. Les barrières anti-inondation Heavy Duty reposent fortement sur la friction avec le sol. Dans certaines zones, le nouveau profil de la chaussée avait réduit cette friction. Des problèmes ont également été relevés lors du déploiement de la membrane à proximité des arbres, ce qui pourrait créer des vulnérabilités en cas de forts courants. L’équipe a recommandé des ajustements spécifiques afin d’optimiser l’efficacité des barrières.
À la suite de cette inspection, le personnel de l’Environment Agency a renforcé l’installation des barrières. Parallèlement, les représentants de Geodesign Barrier ont assuré une formation sur site pour traiter les défis techniques identifiés.
Depuis le point de vue emblématique de l’Iron Bridge – le tout premier pont en fer au monde – le système de protection anti-inondation Geodesign s’étend le long de Wharfage, dans les gorges d’Ironbridge, protégeant les bâtiments historiques, les commerces et les habitants face à la montée des eaux.
Le 1er mars, l’Environment Agency a publié un avis signalant la montée des eaux en raison de l’arrivée imminente de la tempête Jorge. Les prévisions estimaient des pics entre 5,4 et 5,7 mètres pour le 2 mars. Toutefois, les autorités locales sont restées optimistes, le conseil de Telford and Wrekin exprimant l’espoir que les niveaux d’eau seraient au moins un mètre en dessous de ceux enregistrés la semaine précédente. Dans ce contexte, les commerces locaux ont entamé leur retour à la normale, avec de nombreuses réouvertures.
Les 6 et 7 mars, après avoir affronté les conséquences de trois tempêtes – Ciara, Dennis et Jorge – les barrières ont finalement été retirées. Bien que la tempête Jorge ait été moins intense que les précédentes, ses fortes pluies et ses vents violents ont compliqué davantage la situation dans les régions déjà touchées par les inondations, où les sols restaient saturés.